Dégagez, y a rien à voir
Désolé de cette longue absence mais il m’est arrivé quelques bricoles.
Je suis parti une semaine me ressourcer dans le midi.
Quand je dis 1 semaine, je suis un peu large.
Si j’ai fait du trapèze, de la plongée en apnée les 4 premiers jours, j’ai malheureusement du passer mes 2 derniers jours sur mon pc, l’oreille collé au cellulaire (à moins que cela ne soit l’inverse) pour dépanner une usine du coté de chez Seb.
A peine revenu sur Paris, je repars pour Montréal.
Remonté à fond, motivé comme jamais.
Cela n’a duré que le temps de poser les bagages et d’arriver à l’usine.
Vous vous souvenez peut être des difficultés que nous rencontrions sur ce dossier, que ma société m’avait alors « promu » (à titre gracieux), responsable et interface entre le client et ma société.
Vous vous souvenez aussi du jeu qui s’était instauré à chaque disfonctionnement.
« C’est pas nous , c’est eux, ! »
« Même pas vrai c’est eux, d’ailleurs…… »
« Rho les menteurs , même que ……….. »
Et toutes ces remarques passaient par mon intermédiaire, de par ma toute nouvelle fonction.
En moins puérile je vous rassure .
Je disais donc, je pose mes bagages, j’arrive à l’usine, et Oh miracle, pas un seul problème depuis MAI, sauf 2 jours avant notre arrivée !
Bien entendu, c’est de notre faute.
Comme des projets sont prévus pour octobre je décide de prendre en aparté le responsable en lui disant que je suis fatigué de ce jeu,et que je ne souhaiterai pas que cela entache notre candidature pour le prochain projet.
Il me rassure en me disant que cela n’entachera pas notre candidature, et d’ailleurs à ce sujet, il a exigé auprès de ma hiérarchie que je ne fasse plus parti du staff.
Dans un premier temps j’ai cru a une mauvaise, très mauvaise blague.
Malheureusement non.
Il m’a expliqué calmement qu’il m’apprécie, que professionnellement il ne me reproche rien, que malheureusement, il ne pouvait s’appuyer sur son équipe, mais quand même temps, ce jeu n’instaurait pas un bon climat.
Comme il ne peut pas agir sur son service pour que cela cesse, il souhaite que je parte en espérant que le suivant aura les mêmes problèmes, afin de prouver que le problème vient bien du service en question.
Pour reprendre ces termes « ça va sauter au grand jour bientôt et tu pourras sur les prochains projets revenir ».
Il a dit à mon boss tout cela il y a 1 mois, et moi j’apprends cela que maintenant.
Comment décrire les sentiments qui m’habitent.
Tout d’abord, la trahison.
Avoir passé autant de temps, dépensé de l’énergie pour décrocher éventuellement les prochains contrats (ce qui semble être bien parti), pour être évincé à quelques mètres de la ligne.Ca fout les boules.
Ensuite la haine d’être écarté pour des raisons qui à mes yeux ne sont que politiques.
Le pire c’est que j’adhère à sa théorie, et si il faut en passer par la pour que la société emporte les marchés je suis prêts à partir pour l’avoir.
Mais endosser des fautes pour les autres ça fait chier.
Si je me rappelle bien j’ai pratiqué cette même méthode avec succès sur du matériel pour restaurer de la confiance du client,en changeant un type de machine pour un autre de la même marque, alors que je savais pertinemment que le type en question n’était pas incriminé dans la panne.
Maintenant je sais ce qu’une machine peut ressentir …………………..
La crainte.
Ben le climat professionnel en France est pas terrible terrible.
Se voir personne non grata chez un client même si on connaît les raisons, faut avouer que c’est pas top.
Reste à savoir si ma hiérarchie directe sera suffisamment lucide pour voir la vérité.
Mon pdg semble l’être vu notre entretien téléphonique, et souhaite semble t il , essayer de me remettre en selle.
J’en saurai plus prochainement, 5, ou 6 jours à attendre.
Mais comme certains me connaissent bien, ils doivent deviner dans quel état de stress je me trouve.
Suis un billeu de nature, alors là j’ai ma dose !
Comme d'habitude, la spirale infernale continue.
Positivons , positivons...........................